Nicolas

 

GRENIER

 

 
 

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Wittenbergplatz

 

Dans cette chapelle de verre et de bois, je remonte l’escalier. Les portes voltigent. Il y a partout des passages cloutés. Dans le quartier de Schöneberg, je prends une rue inconnue jusqu’au Yorck Kino, à côté de Los-Angeles-Platz 1. Comme dans un film muet en noir et blanc, j’ai perdu ma trousse indienne qui contenait un stylo-plume en métal et quelques crayons.

[SOUVENIR/AVENIR]

 

Klosterstrasse

 

Depuis la flèche d’Alexanderplatz, le vent souffle dans ce quartier vide. Le long de la façade d’une église, les bâches d’échafaudage claquent. Par cette nuit d’hiver, je marchais, comme si c’était la fin du monde. J’avais pris un ticket d’entrée, pour la soirée. Sur les murs, je promenais mon ombre. Dans un rêve, le palais Podewil surgissait sous les projecteurs.

[PODEWIL / ICH WILL]

 

 

Rosa-Luxembourg-Platz

 

 

Des papillons volent comme les cheveux noirs de Kathrin Angerer. Pour quelques Deutsche Mark, j’assistais à « Trainspotting ». Au second rang de la Volksbühne, j’avais droit à toute la fantaisie des vagues de la mer du Nord, le long des îles de la Frise-Orientale. À 20 heures 09, pense-t-elle planter ses yeux sur la bouche d’un poète français en exil, à l’université Humboldt ?

[ROSA / ROSA / ROSAM]

Extraits du recueil inédit À Berlin-Est, rien de nouveau

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